Membres du conseil consultatif de l'IG – Biographies
Jehannine C. Austin, Ph. D., MACSS, conseillère en génétique agréée
Professeure, Départements de psychiatrie et de génétique médicale, Université de la Colombie-Britannique
Directrice administrative, Institut de recherche de BC Mental Health and Substance Use Services
La Dre Jehannine Austin est directrice administrative de l’Institut de recherche de BC Mental Health and Substance Use Services, et professeure de psychiatrie et de génétique médicale à l’Université de la Colombie-Britannique. Elle est conseillère en génétique agréée, et ses travaux de recherche portent sur l’effet des conseils en génétique chez les personnes atteintes de troubles psychiatriques et leurs proches. Elle a fondé le premier service de conseils en génétique spécialisé en psychiatrie, qui a gagné un prix pour son incidence sur les résultats pour les patients, et a rédigé des articles à comité de lecture ainsi qu’un livre. Elle a en outre reçu des prix d’enseignement, de leadership et d’excellence en recherche.
Jehannine Austin est membre du Collège de la Société royale du Canada et de l’Académie canadienne des sciences de la santé.
En tant que vice-président, Recherche et Innovation à Génome Canada, Naveed Aziz dirige la conception et la mise en œuvre des programmes de recherche, des solutions aux défis et des initiatives de l’organisme. Il joue un rôle pivot en contribuant à l’orientation et à l’exécution de la vision, de la mission, de la stratégie et des objectifs de Génome Canada. Cumulant plus de 20 ans d’expertise en génomique, M. Aziz stimule l’innovation génomique à Génome Canada. Il relève des défis axés sur la mission et promeut des initiatives stratégiques, mû par un vif intérêt pour les façons dont la génomique peut résoudre des problèmes mondiaux et par sa passion pour l’élaboration de solutions de génération de données massives.
Avant de jouer ce rôle à Génome Canada, M. Naveed Aziz était conseiller administratif et scientifique en chef de CGEn, plateforme nationale du Canada pour le séquençage et l’analyse du génome, avec des pôles à l’Hôpital pour enfants de Toronto, à l’Université McGill (Montréal) et au Centre des sciences génomiques Michael-Smith du Canada (Vancouver). Dans ces fonctions, il a permis au Canada de jouer un rôle de chef de file en recherche fondamentale et appliquée dans le domaine de la génomique. Ses contributions ont été essentielles à l’avancement des progrès technologiques et à la proposition de solutions à des défis mondiaux en santé, en agriculture et dans des secteurs connexes. Auparavant, M. Aziz était directeur des programmes technologiques de Génome Canada. Dans ce rôle, il dirigeait ce portefeuille d’initiatives avec pour objectif premier d’aider à créer des possibilités qui favorisent l’innovation et développent les capacités nationales en génomique, en mégadonnées et dans les sciences connexes. En outre, M. Aziz fait aussi fonction de chef de la génomique à l’Université de York, au Royaume-Uni, et de chercheur universitaire au Noble Research Institute, aux États-Unis. Il s’est notamment vu décerner la bourse de partenariat en recherche 2022 de l’Association canadienne des administratrices et des administrateurs de recherche, a été nommé parmi les hauts dirigeants émergents au Canada par adMare BioInnovations et Pfizer en 2018, et a figuré au palmarès des 20 chefs de la direction les plus dynamiques au Canada en 2021.
Dr Mohan Babu, Ph. D.
Chaire de recherche du chancelier en biologie des réseaux, Université de Regina
Professeur, Département de chimie et de microbiologie, Université de Regina
Le Dr Mohan Babu est reconnu mondialement comme chef de file de la biologie des réseaux, de la biologie mitochondriale, des neurosciences du développement et de la microbiologie. Titulaire de la chaire de recherche du chancelier en biologie des réseaux et directeur du Centre de recherche sur les maladies chroniques MitoSYSTEMS à l’Université de Regina, il dirige des recherches de pointe visant principalement à cartographier les réseaux moléculaires complexes qui régissent les cellules humaines et les organismes modèles. Ses travaux ont non seulement fait progresser notre compréhension de la biologie et de la pathogenèse des maladies, mais ils ont également permis de découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques. Le Dr Babu, qui a publié plus de 120 articles évalués par des pairs dans des revues prestigieuses, bénéficie en continu de financement des IRSC, des National Institutes of Health, de la Simons Foundation, du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG), de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) et d’autres organismes de premier plan pour soutenir ses recherches. Ses contributions à la science lui ont valu de multiples récompenses : lauréat du prix d’impact en milieu de carrière de la Fondation de la recherche en santé de la Saskatchewan (SHRF) et du prix d’excellence en recherche de la Faculté des sciences de l’Université de Regina, récipiendaire de la bourse de nouveau chercheur des IRSC, finaliste pour le Prix de nouveau chercheur principal Maud-Menten de l’IG des IRSC, etc. Le chercheur et professeur a aussi eu deux fois l’honneur d’obtenir la reconnaissance du recteur de l’Université de Regina pour ses réalisations professionnelles et son excellence en recherche. Qui plus est, le Dr Babu détient un brevet – et un autre est en instance –, et les résultats de ses recherches ont été publiés dans des revues scientifiques majeures et ont fait l’objet d’une couverture médiatique nationale. Il possède par ailleurs une riche expérience en évaluation par les pairs, ayant agi à titre d’évaluateur et de membre de comité pour des organisations respectées comme les IRSC, le CRSNG, la FCI, le Conseil européen de la recherche, le Medical Research Council et la Fondation de recherche de Flandre. Il met également son expertise rédactionnelle au service de revues de premier ordre et a siégé aux comités de lecture de quelques-unes des publications scientifiques les plus influentes au monde, notamment Cell, Nature et Science. Il a en outre occupé des postes clés dans des organisations scientifiques nationales, y compris ceux de secrétaire-trésorier de la Société canadienne des microbiologistes et de membre du conseil d’administration du Réseau national canadien de la protéomique et de la Société canadienne pour les biosciences moléculaires. Enfin, le programme de recherche du Dr Babu ne fait pas que repousser les limites des connaissances en biologie des systèmes : il procure à la prochaine génération de scientifiques des connaissances avancées inestimables en protéomique, en génomique et en bio-informatique.
Yvonne Bombard, Ph.D.
Professeure agrégée, Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation de la santé, Université de Toronto
Directrice, Programme de recherche sur les services de santé génomique, Hôpital St. Michael, Unity Health Toronto
Scientifique, Institut du savoir Li Ka Shing, Hôpital St. Michael, Unity Health Toronto
Mme Yvonne Bombard est chercheuse en services de santé génomique et scientifique à l’Institut du savoir Li Ka Shing de l’Hôpital St. Michael ainsi que professeure agrégée à l’Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation de la santé de l’Université de Toronto. Ses recherches portent sur l’évaluation de l’adoption des nouvelles technologies génomiques dans la pratique clinique. Elle met au point des outils numériques à l’intention des patients pour la médecine génomique et évalue leur efficacité comparative pour éclairer leur application dans la pratique clinique. En outre, elle réalise des recherches sur la mobilisation du public et des patients afin de faire progresser l’évaluation des technologies de la santé et la prestation des services de santé. Mme Bombard est membre active de nombreux comités consultatifs internationaux sur les politiques. Ses recherches influencent d’ailleurs l’élaboration des politiques dans le domaine des technologies de la santé. En 2014, elle devient la première lauréate du prix Maurice McGregor de l’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) pour son excellence et son potentiel de leadership, tandis qu’en 2011, elle reçoit le Prix de l’étoile montante de l’Institut des services et des politiques de la santé des IRSC. En outre, elle est ancienne titulaire d’une subvention Fondation des IRSC en qualité de chercheuse en début de carrière, et elle détient une bourse de nouveau chercheur des IRSC. Mme Bombard est titulaire de bourses de recherche de l’Université Yale (en politiques de santé), du Memorial Sloan-Kettering Cancer Center (en génomique du cancer) et de l’Université de Toronto (en recherches sur les services de santé).
Francesca Di Cara, Ph. D.
Professeure agrégée
Département de microbiologie et d’immunologie, Université Dalhousie
Francesca Di Cara a obtenu son doctorat à l’Université de Naples – Frédéric-II à Naples, en Italie, en 2009. Pendant ses études supérieures, elle a travaillé deux ans à l’Université d’Édimbourg grâce à la bourse de recherche Norman Salvesen Emphysema Research Trust. Elle a ensuite été boursière postdoctorale à l’Université de l’Alberta avec le Dr King-Jones avant de devenir associée de recherche avec le Dr Richard Rachubinski. En 2018, elle a commencé sa carrière universitaire au rang de professeure adjointe au Département de microbiologie et d’immunologie et conjointement au Département de pédiatrie de l’Université Dalhousie. Elle a été nommée titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 2 en 2019, puis en 2024. Elle est maintenant professeure agrégée. Ses recherches sont financées par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, Research Nova Scotia, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Fonds Nouvelles frontières en recherche, le programme NIH R01, SP Canada et le Réseau canadien des modèles et mécanismes des maladies rares. Elle a publié 27 articles dans les six dernières années et a été invitée à présenter les travaux de son équipe à 65 reprises depuis 2018. Ses recherches portent sur le métabolisme immunitaire. Son équipe cherche à définir les mécanismes par lesquels le métabolisme lipidique régule les réponses immunitaires et inflammatoires, y compris dans le système nerveux central. Plus précisément, son équipe s’intéresse à la définition du rôle des peroxysomes, organites métaboliques essentiels présents dans presque toutes les cellules eucaryotes, dans la modulation des réponses immunitaires aux défis microbiens, et à la façon dont les pathogènes microbiens manipulent ces organites à des fins néfastes. Son intérêt pour les voies métaboliques dans les réponses immunitaires trouve son fondement dans la quantité croissante de données probantes démontrant qu’un grand nombre de maladies immunodéficientes et inflammatoires humaines ont pour origine des anomalies dans les signaux métaboliques. Ses recherches reposent sur l’utilisation de mouches à fruits, de modèles murins et d’échantillons humains pour comprendre l’importance des peroxysomes dans le développement de troubles immunitaires, en particulier les maladies rares.
François Gros-Louis, Ph. D.
Professeure titulaire, Département de chirurgie, Faculté de médecine, Université Laval
Chaire de recherche du Canada en génie tissulaire et biomodélisation des maladies du cerveau
Le Dr Gros-Louis est spécialisé dans la recherche en neurobiologie utilisant des modèles cellulaires et tissulaires, ainsi que d'autres modèles in vitro et in vivo pour étudier les maladies génétiques humaines. Il est également spécialisé dans la génétique des troubles neurologiques, y compris la sclérose latérale amyotrophique (SLA), ainsi que d'autres conditions neurogénétiques telles que la neurofibromatose, les leucodystrophies et les maladies neurovasculaires. Il est actuellement Directeur de la plateforme de production de cellules souches pluripotentes induites (iPSC) du Québec, située au CHU de Québec – Université Laval (hôpital Enfant-Jésus). À noter que le Dr Gros-Louis a siégé ou siège encore sur plusieurs comités et conseils de direction, notamment il siège actuellement sur le conseil d’administration de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI).
Son équipe et lui ont démontré dans plusieurs publications scientifiques que les modèles de culture tridimensionnelle, dérivés des propres cellules du patients (personnalisés), permettent de mieux étudier les maladies pour la compréhension des mécanismes pathologiques sous-jacents aux maladies qu’il étudie. Ces modèles de culture personnalisés, issus du génie tissulaire, ou encore obtenues par différenciation à partir de cellules iPSCs visent une finalité clinique et constituent donc des modèles innovants pour la recherche fondamentale et appliquée. Il a identifié, à l’aide de plusieurs collaborateurs, des mutations et gènes responsables de maladies neurodégénératives telles que la SLA et l’ataxie récessive cérébelleuse de type 1 (ARCA-1).
Benjamin Haibe-Kains, Ph.D.
Titulaire de la chaire de recherche du Canada en pharmacogénomique informatique
Scientifique principal, Centre de cancérologie Princess-Margaret, Réseau universitaire de santé
Professeur agrégé, Département de biophysique médicale, Université de Toronto
M. Benjamin Haibe-Kains est scientifique principal au Centre de cancérologie Princess‑Margaret du Réseau universitaire de santé, professeur agrégé au Département de biophysique médicale de l’Université de Toronto et titulaire de la chaire de recherche du Canada en pharmacogénomique informatique. Il est titulaire d’un doctorat en bioinformatique de l’Université Libre de Bruxelles, en Belgique. Soutenu par une bourse Fulbright, il effectue ses études postdoctorales à l’Institut de cancérologie Dana-Farber et à l’École de santé publique de l’Université Harvard, aux États-Unis. M. Haibe-Kains met ensuite sur pied son propre laboratoire à l’Institut de recherches cliniques de Montréal, puis déménage au Centre de cancérologie Princess-Margaret en novembre 2013. Ses recherches portent sur l’intégration de données à haut débit provenant de diverses sources pour l’analyse simultanée de multiples aspects de la carcinogenèse. Plus particulièrement, son équipe analyse des ensembles de données radiologiques et (pharmaco)génomiques pour la mise au point de nouveaux modèles pronostiques et prédictifs et la découverte de nouvelles stratégies thérapeutiques afin d’améliorer considérablement la prise en charge des maladies. Parmi les principales contributions scientifiques de M. Haibe-Kains, citons l’identification de plusieurs signatures géniques pronostiques dans le cancer du sein, la création de modèles de classification de sous-types de cancers de l’ovaire et du sein, la détermination des prédicteurs génomiques de la réaction aux médicaments dans les lignées cellulaires cancéreuses et la mise au point de modèles pronostiques radiomiques pour les cancers de la tête et du cou. Son équipe travaille également à l’élaboration de nouvelles manières d’améliorer la transparence et la reproductibilité de la recherche informatique. M. Haibe-Kains est coauteur de 180 publications dans des revues à comité de lecture, dont 50 à titre de (co)auteur principal (20 000 citations, indice h de 60, source : Google Scholar). Son laboratoire tient à jour 31 ensembles de données génomiques publiques et propose 15 progiciels ouverts, qui sont accessibles gratuitement par la communauté scientifique (BHKLAB (en anglais seulement)).
Isabel Jordan
Membre fondateur et présidente, Rare Disease Foundation
Coprésidente du comité consultatif des patients et soignants, SKIP
Responsable stratégique des partenariats avec les patients, au Chambers Lab de l’Université Dalhousie
Isabel Jordan est membre fondateur de la Rare Disease Foundation. Sous sa direction, l’organisation a établi des partenariats entre les familles et le milieu de la recherche par l’intermédiaire de son programme de microsubventions. Mme Jordan est responsable stratégique des partenariats avec les patients au Chambers Lab de l’Université Dalhousie, réseau de mobilisation des connaissances qui cherche à combler l’écart entre les pratiques thérapeutiques et les solutions fondées sur des données probantes pour prendre en charge la douleur chez les enfants dans les établissements de santé canadiens. Mère de deux jeunes adultes en situation de handicap vivant avec de la douleur, Mme Jordan s’est appuyée sur son expérience en matière de maladies rares et de handicap pour promouvoir activement l’établissement de partenariats avec les patients en recherche.
Hermann Nabi, Ph.D., HDR
Professeur adjoint d’épidémiologie, Département de médecine sociale et préventive
Chercheur, axe Oncologie du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval
Université Laval
Hermann Nabi est chercheur au sein de l’axe Oncologie du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval et professeur adjoint d’épidémiologie au Département de médecine sociale et préventive de la Faculté de médecine de l’Université Laval. Ses travaux portent notamment sur l’intégration responsable de la médecine de précision aux soins de santé, particulièrement en ce qui concerne la prévention et le traitement du cancer. Son programme de recherche repose sur une approche interdisciplinaire, qui associe un éventail de compétences et d’outils méthodologiques pour répondre à des questions au croisement de plusieurs disciplines scientifiques. Cette approche propose une nouvelle façon d’aborder la recherche translationnelle au moyen de concepts, de modèles et de méthodes provenant des sciences sociales et humaines, de l’épidémiologie, de la santé publique, de la recherche sur les services de santé et de la science de la mise en œuvre.
Avant de rejoindre le Centre et l’Université Laval en 2016, le Dr Nabi a dirigé le département Recherche en sciences humaines et sociales, épidémiologie, santé publique de l’Institut national du cancer (INCa) et a été chercheur régulier à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) en France.
David Rose
Professeur, Université de Waterloo
La carrière de David Rose est axée sur la glycobiologie structurelle et la biochimie. Après avoir obtenu un baccalauréat de l’Université de Pennsylvanie, il a complété un doctorat à l’Université d’Oxford, puis effectué un stage postdoctoral au MIT. Au Canada, il a passé sept ans au Conseil national de recherches à Ottawa, passant d’associé de recherche à scientifique principal et chef de groupe. Recruté par l’Ontario Cancer Institute (aujourd’hui le Princess Margaret Cancer Centre), il a passé 19 ans à Toronto à étudier les enzymes intervenant dans la glycosylation et la transformation des glycanes, en particulier celles associées aux maladies humaines telles que le cancer et les troubles nutritionnels. Parallèlement, il a occupé des postes dans l’administration universitaire, notamment coordonnateur des études supérieures et président par intérim du département de biophysique médicale à l’Université de Toronto. Il est ensuite venu à Waterloo, où il a été président du département de biologie pendant deux mandats et a été pendant 12 ans le délégué universitaire des IRSC pour l’Université de Waterloo, notamment au sein du Comité consultatif des délégués universitaires (CCDU). Il possède une expérience considérable en évaluation par les pairs acquise au sein de plusieurs organisations, notamment à titre d’évaluateur et de président du comité BMA dans le cadre du programme de subventions Projet des IRSC et du comité directeur pour l’excellence de la recherche (SCORE) de l’Institut de recherche Terry Fox. Récemment, il a terminé son mandat de président de l’American Crystallographic Association.
Nika Shakiba
Professeure adjointe, École de génie biomédical
Université de la Colombie-Britannique
La Dre Nika Shakiba est professeure adjointe à l’École de génie biomédical de l’Université de la Colombie-Britannique. Bachelière du programme de génie de l’Université de Toronto, c’est aussi là qu’elle a obtenu son doctorat sous la supervision du Dr Peter Zandstra. Elle a suivi sa formation postdoctorale sous la cosupervision des Drs Ron Weiss et Domitilla Del Vecchio au Centre de biologie synthétique du Massachusetts Institute of Technology. À travers ces expériences, elle a jeté un pont entre l’expérience et la théorie en utilisant des technologies génétiques pour suivre le comportement de cellules uniques, en déconvoluant des modèles mathématiques à l’aide d’ensembles de données complexes et en générant de nouvelles prédictions. Son parcours éducatif lui a inculqué une philosophie scientifique ancrée dans la réflexion et les collaborations interdisciplinaires.
Le programme de recherche indépendante (en anglais seulement) de la Dre Shakiba a trait aux « vies sociales » des cellules souches, c’est-à-dire la façon dont ces cellules interagissent pour influer sur la survie des unes des autres et les décisions quant au sort cellulaire, aussi bien en culture qu’au cours du développement embryonnaire. Son laboratoire utilise la biologie systémique et synthétique pour comprendre les règles génétiques qui codent les interactions coopératives et compétitives entre les cellules souches. S’appuyant sur le génie génétique, il cherche à programmer ces interactions pour obtenir des résultats prévisibles en termes de croissance et de différenciation et rendre possibles des bioprocédés robustes pour la mise au point de thérapies cellulaires à partir de cellules souches.
La Dre Shakiba veut former la prochaine génération de chercheurs biomédicaux en leur permettant d’acquérir une expertise de base en sciences de la vie et en ingénierie. Ces chefs de file en sciences auront le savoir-faire requis pour développer des technologies de pointe, faire fonction de pôles de collaboration interdisciplinaire et s’attaquer à des questions scientifiques fondamentales. La Dre Shakiba a cocréé un atelier national pour initier à la biologie synthétique les stagiaires du Réseau sur les cellules souches. Au-delà de la recherche et de l’enseignement, elle a participé activement à des activités de sensibilisation, faisant connaître la science et l’éthique de la recherche sur les cellules souches au grand public et aux jeunes. En tant qu’ancienne chef de file nationale du symposium StemCellTalks pour les étudiants du secondaire, elle a codirigé un comité qui a vu l’activité prendre de l’ampleur dans huit villes canadiennes. La Dre Shakiba se passionne également pour l’équité dans le mentorat et le partage de conseils multidirectionnels dans le cadre de son plus récent projet, Advice to a Scientist (conseils à un scientifique) (en anglais seulement).
Ian Stedman
Professeur adjoint, École de politique et d’administration publiques, Université York
M. Ian Stedman est professeur adjoint de droit public canadien et de gouvernance à l’Université York. Il est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université Western, d’une maîtrise ès arts en philosophie de l’Université York, d’un baccalauréat en droit de l’Université de l’Alberta, d’une maîtrise en droit de l’Université de Toronto et d’un doctorat en droit de l’École de droit Osgoode Hall. Après l’obtention de son doctorat, il mène à bien une formation postdoctorale en gouvernance de l’intelligence artificielle dans les soins de santé au laboratoire OUCH (Opportunities to Understand Childhood Hurt) de Rebecca Pillai Riddell, à l’Université York. Il est aussi le premier à recevoir le titre de boursier en droit et en éthique de l’intelligence artificielle au Centre pour la médecine informatique de l’Hôpital pour enfants de Toronto, sous la direction de Michael Brudno. En 2020, il reçoit la médaille David-Vaver pour l’excellence en droit de la propriété intellectuelle remise par IP Osgoode, programme de l’École de droit Osgoode Hall.
Membre de l’Association du Barreau de l’Ontario depuis 2009, M. Stedman pratique le droit dans les secteurs privé et public avant de retourner aux études pour obtenir son doctorat. On lui doit beaucoup de publications et d’exposés sur la gouvernance dans le secteur public, en particulier sur l’éthique et la reddition de comptes. Les recherches de M. Stedman portent sur le droit relativement à la gouvernance et à la reddition de comptes dans le secteur public et sur la réglementation des technologies innovatrices et naissantes. Il examine l’incidence juridique, éthique et sociale des technologies et des politiques qui favorisent la personnalisation des soins de santé. Il se penche notamment sur les conséquences de l’utilisation de technologies comme l’intelligence artificielle, l’édition génomique et l’impression biologique.
Ancien membre du conseil d’administration de l’Organisation canadienne pour les maladies rares, M. Stedman est lui-même atteint d’une maladie génétique rare et est un ardent défenseur de cette communauté.
Raymund J. Wellinger
Chaire de recherche du Canada en biologie des télomères
Professeur titulaire, Université de Sherbrooke
Directeur scientifique adjoint, Centre de recherche sur le vieillissement
Raymund Wellinger est généticien moléculaire et s’intéresse aux mécanismes qui assurent l’intégrité du génome. Il étudie en détail comment les extrémités des chromosomes (les télomères) sont maintenues. À l’aide d’outils de génétique moléculaire, de biochimie et de microscopie des cellules vivantes, ses travaux ont généré des connaissances importantes sur l’interaction entre la réplication de l’ADN conventionnel et la réplication des télomères, et ont permis de découvrir de nouvelles protéines sur la télomérase RNP. Raymund Wellinger a publié plus de 70 manuscrits dans les meilleures revues scientifiques et a présentement un indice h de 43. Après des travaux postdoctoraux auprès de Virginia Zakian au Fred Hutchinson Cancer Research Center (Seattle, États-Unis), il s’est joint au Département de microbiologie de la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke, où il est présentement professeur titulaire. Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en biologie des télomères et directeur scientifique adjoint du Centre de recherche sur le vieillissement (CdRV) à Sherbrooke. Par le passé, il a été vice-président à la recherche d’une petite entreprise de biotechnologie en démarrage, Télogène, qu’il avait cofondée. Enfin, pendant dix ans, il a été membre du conseil d’administration et du comité de direction du Fonds de recherche du Québec – Santé.
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